Développeur : Platinum Games, Nintendo EPD
Éditeur : Nintendo
Plateforme : Wii U
Sortie européenne : 22 avril 2016
Après 10 ans d’absence, Fox et son équipe de mercenaires de l’espace reprennent du service à bord du mythique Great Fox. On l’attendait au tournant, surtout moi, fan absolu de la série. Alors, ces années d’attente valaient-elles le coup ?
Remake ou reboot ?

Star Fox Zero a été présenté comme un retour aux sources de la série. Le premier niveau que l’on a pu apercevoir était la mission sur Corneria, ressemblant trait pour trait à la première mission de Star Fox 64. Il est donc légitime de nous poser la question suivante : Star Fox Zero est-il un remake de l’épisode culte sorti une vingtaine d’années plus tôt sur Nintendo 64, déjà réédité une première fois sur Nintendo 3DS ?
Le jeu reprend la trame scénaristique de son aîné en en changeant quelques détails. Le scientifique dérangé Andross a été banni sur Venom par l’armée Cornerienne suite à des désaccords avec le général Pepper. Il décide de se venger en constituant une armada afin d’envahir le système Lylat. Star Fox, un groupe de mercenaires mené par James McCloud, est envoyé par l’armée pour déjouer les plans maléfiques d’Andross, mais tout ne va pas se dérouler comme prévu…
C’est sur cette base bien connue (que je résume volontairement très rapidement) que débute l’aventure de Fox McCloud, le fils de James.
Si le premier niveau du jeu est quasiment identique à celui de la version Nintendo 64, le reste de la progression jusqu’à l’affrontement final est complètement différent. Aucune nouvelle planète ne fait son apparition, mais on est amené à visiter de nouveaux secteurs de l’espace, et quelques surprises sont assez agréables à découvrir.
Les développeurs du jeu ont parsemé l’aventure de références à des éléments clés de Lylat Wars, renforçant le sentiment de redécouvrir un jeu existant sous un tout nouveau jour.
Si les jeux de Platinum Game brillent rarement par leur scénario, le studio nous a habitué au soin particulier apporté à la mise en scène et la présentation des événements. Malheureusement, Star Fox Zero fait l’impasse sur ce point-là. Les missions s’enchaînent sans véritablement de cohérence, à part l’objectif principal qui est d’atteindre Venom. Un nouvel élément scénaristique viendra toutefois titiller la curiosité du joueur et rendra le post-game assez intéressant, mais pas de quoi se mettre debout sur son canapé. Quelques cinématiques bien badass en plus des classiques briefing de Pepper et autres checkup post-mission n’auraient pas été de refus.
Un gameplay de l’espace

Nintendo a dès le début mis l’accent sur le gameplay du jeu, en nous promettant une vraie bonne utilisation du Gamepad de la Wii U. Que les plus sceptiques se rassurent : à aucun moment Star Fox Zero ne remet en question ce qui a fait les heures de gloire de la série.
Un rapide tutoriel nous met aux commandes de l’Arwing, le vaisseau de combat de Star Fox. On retrouve immédiatement ses marques car les contrôles ne sont pas si différents des autres épisodes. La principale nouveauté vient de l’écran du Gamepad, qui affiche en permanence la vue cockpit du vaisseau, et du gyroscope, qui permet d’ajuster la visée des tirs indépendamment de la direction de l’Arwing. La vue cockpit permet de viser plus précisément. En effet, vu de derrière, le vaisseau est plus facile à manœuvrer mais il est assez compliqué d’apprécier la direction et le point d’impact des tirs, surtout quand il faut atteindre le point faible d’un boss en pleine action. Il est toujours possible de passer d’une vue à l’autre sur la télé avec le bouton « – » mais avoir les deux vues disponibles simultanément est un plus non négligeable.
Le gyroscope est pour moi un point essentiel de ce nouveau gameplay. Contrairement à ce qui se fait souvent sur 3DS, on n’a pas là le simple remplacement d’un stick qui ferait parfaitement l’affaire, le stick droit étant assigné à la gestion du boost et de l’inclinaison latérale. Plus qu’un confort, pouvoir ajuster la visée de cette façon est un véritable atout pour progresser dans le jeu et réaliser les meilleurs scores. Les vrais joueurs de Splatoon savent de quoi je parle.
Le tout répond bien évidemment au doigt et à l’œil, qualité Nintendo oblige. Mais comme pour tous contrôles de ce type, il est parfois nécessaire de recalibrer le gyroscope à l’aide d’un bouton, ce qui peut être assez pénible dans un jeu qui ne laisse pas de répit au joueur. Heureusement, Nintendo a eu la bonne idée d’inclure un mode gyroscope alternatif. Ce mode, que l’on peut activer à tout moment dans le menu de pause, permet de n’enclencher la visée au gyroscope que lorsque l’on appuie sur le bouton de tir, avec un retour du viseur à la position neutre après avoir relâché le bouton de tir pendant une courte période. Ainsi, plus besoin de recalibrer la visée, mais il n’est alors plus possible d’orienter la vue cockpit sans tirer ou charger un super tir. A chacun d’essayer les deux modes et de choisir celui qu’il préfère.
Comme dans l’épisode Nintendo 64, les missions ont plusieurs types de progression. D’abord les classiques niveaux à scrolling automatique, où le vaisseau avance automatiquement vers l’avant et où les déplacements latéraux sont limités. D’autres missions se déroulent en mode « combat ciblé », il s’agit d’une grande zone au sein de laquelle les mouvements sont libres. À noter que l’intégralité des boss du jeu sont combattus en mode « combat ciblé ».

Les nouveautés ne s’arrêtent pas là. Star Fox Zero nous offre l’opportunité de piloter d’autres vaisseaux que le classique Arwing pour mener à bien tout type de mission.
Le Walker est un véhicule bipède obtenu par la transformation de l’Arwing à n’importe quel moment. Il dispose de la même puissance de frappe que l’Arwing, mais est évidement bien plus adapté aux actions au sol. Ses boosters lui permettent de planer au dessus du sol pendant un certain temps ou d’accélérer vers l’avant. Ce véhicule est particulièrement efficace lors des phases de combat ciblé, mais peut tout aussi bien être utilisé pendant les missions à scrolling automatique, il avancera alors automatiquement.
On peut légitimement s’inquiéter de l’insistance de certains développeurs à vouloir inclure des « phases à pied » dans des « jeux d’avion », qui sont souvent mal réalisées. Toutefois, dans Star Fox Zero, les phases en Walker s’enchaînent très bien avec les phases en Arwing, sont plutôt agréables, et offrent un réel intérêt tactique.
Le Landmaster fait son retour dans le jeu. Ce tank blindé nous sert dans quelques missions qui nécessitent une grande puissance de frappe au sol, là où le Walker est trop léger. Armé de missiles téléguidés et d’un canon laser plus puissant que ceux de l’Arwing, il permet de venir à bout des ennemis les plus coriaces. Cette fois ci, le Landmaster peut se transformer en Gravmaster pour prendre la voie des airs. Il dispose alors des même caractéristiques de vitesse et de puissance que sa version terrestre mais consomme constamment du boost, ce qui limite son champ d’action.
Un tout nouvel appareil fait enfin son apparition, le Gyrowing. Il s’agit d’une sorte d’hélicoptère assez lent et peu puissant particulièrement adapté aux missions d’infiltration. Il embarque un petit robot, Direct-i, qu’il peut déployer au sol pour s’infiltrer dans de petits conduits ou pirater des terminaux de commande.
Chaque vaisseau dispose d’un stock limité de bombes, de la possibilité de charger son laser pour effectuer un tir plus puissant (ou tirer un missile guidé, selon l’appareil), ainsi que d’effectuer les fameux tonneaux pour dévier certains tirs ennemis. De plus, une jauge de boost qui se recharge automatiquement permet différentes actions comme accélérer, freiner, faire un looping, un demi-tour ou encore s’élever brièvement dans les airs.
Ces variation de gameplay sont intéressantes et apportent un peu de diversité au parcours, mais la majorité des missions se jouent avec l’Arwing, le vaisseau principal de la série.
N’abandonne jamais, Fox !

Comme dans la plupart de ses prédécesseurs, voir les crédits de fin de Star Fox Zero ne prendra que quelques heures au joueur moyen. C’est la particularité d’un shoot-em-up classique et Star Fox ne déroge pas à cette règle. Ce qui fait tout l’intérêt de ce type de jeu est son excellente rejouabilité.
En termes de contenu, cet épisode s’en sort plutôt bien avec 12 missions principales et 8 missions bonus. Dans chaque mission principale, 5 médailles sont à remporter en accomplissant divers objectifs facultatifs, comme un certain score à atteindre. Les missions bonus sont plus basiques mais aussi plus difficiles. Il s’agit majoritairement de boss plus coriaces ou de variantes de missions principales (avec un autre vaisseau par exemple). Il est possible de terminer chacune des missions principales du jeu de deux façons différentes, une « mission terminée » lorsque l’objectif donné est atteint, et une « mission accomplie », soldée par une médaille, lorsque l’objectif est atteint de façon parfaite. Trouver toutes les façons d’accomplir les missions donnera du fil à retordre aux plus acharnés des joueurs.
A l’instar de Lylat Wars, ces missions ne se suivent pas de façon linéaire, plusieurs chemins différents permettent de rejoindre Venom depuis Corneria. Le premier run ne proposera pas beaucoup de choix, mais après avoir fini le jeu une fois, de nouveaux éléments entreront en jeu pour multiplier les possibilités d’itinéraire. De plus, le jeu gardera en mémoire le meilleur score de chaque itinéraire possible, il y a du boulot !
Le score, justement, est la particularité de Star Fox Zero qui fait toute sa technicité. Les joueurs de Lylat Wars se souviennent du système de hits permettant d’atteindre le score nécessaire à l’obtention des médailles. Star Fox Zero reprend ce système en allant plus loin. Le principe de base est toujours le même, à savoir abattre plusieurs ennemis en même temps avec un seul tir chargé pour gagner 1 hit par ennemi vaincu plus 1 hit supplémentaire par ennemi en plus de celui qui a été ciblé par le tir. Certains ennemis plus coriaces rapportent automatiquement des hits supplémentaires lorsqu’il sont détruits. Le laser chargé de l’Arwing est un peu moins puissant que dans Lylat Wars. En revanche, en relâchant le tir dans un timing assez serré juste après avoir verrouillé un ennemi, le joueur effectue un tir décisif. Le laser chargé devient alors bleu et sera plus rapide avec un rayon d’explosion plus important. Il est nécessaire de réaliser des tirs décisifs pour accumuler le maximum de hits en abattant d’un coup les formations ennemies les plus grandes. On obtient également un hit supplémentaire en détruisant au vol un vaisseau ennemi en train de s’écraser. En prenant toutes ces techniques en considération, les possibilité de scoring sont énormes.

La difficulté du jeu est parfaitement dosée par l’intégration de plusieurs notions différentes de ce dont on avait l’habitude. Pour donner encore un peu plus d’importance au score, les bonus, bombes, vies restantes et santé des coéquipiers sont remis à zéro avant chaque mission. Inutile d’essayer de « farmer » les bonus pour espérer obtenir un meilleur score sur la mission suivante. La gestion du bonus de tir a aussi été changée. Il est toujours possible de faire évoluer le laser de l’Arwing en double laser mais, contrairement aux autres épisodes de la série, le vaisseau de Fox ne peut plus perdre ses ailes. En revanche, l’hyper laser, la troisième évolution des tirs, est devenu un bonus éphémère. En effet, encaisser quelques dégâts vous fera perdre ce bonus et revenir au laser double. L’hyper laser est pourtant très important pour obtenir un bon score car en plus de sa puissance accrue, il permet de cibler deux ennemis à la fois avec un tir chargé. En plus de savoir viser, il faudra donc savoir esquiver les attaques ennemies.
Que les plus néophytes d’entre vous se rassurent, un « super guide » facultatif prenant la forme d’un bonus d’invincibilité permanente vous est proposé après de nombreux échecs sur la même mission.
Technique : mission accomplie

Sans être moche, Star Fox Zero ne brille pas par ses graphismes. La console doit rendre deux écrans en même temps, le tout à 60 images par secondes. La Wii U n’étant pas une machine de guerre, il a fallu faire des concessions quelque part. On trouve donc certains décors un peu simples mais restant cependant bien remplis. En revanche, la modélisation des vaisseaux et des personnages est très propre, rien n’est à redire là dessus. Les protagonistes de l’aventure ont tous bénéficié d’un character design particulièrement soigné. C’est un point qui n’a pas toujours fait l’unanimité parmi les joueurs, notamment dans Star Fox Command ; cette fois je pense qu’il n’y a pas lieu d’en débattre, à moins d’être allergique aux poils de renard.
Le design global du jeu est assez proche de Lylat Wars, à mi-chemin entre le style rétro de Star Fox Adventures et ultra futuriste de Star Fox Assault. On remarque quand même une touche de modernité qui donne une identité propre au jeu. Les nouveaux vaisseaux et autres éléments du jeu s’inscrivent parfaitement dans l’univers de Star Fox, du bon boulot.
Côté bande son, cette fois on n’est pas dans une mise à jour de Lylat Wars. Si certains thèmes incontournables sont de retour comme celui de Star Wolf ou la mélodie de victoire, des missions emblématiques comme Corneria ont droit à de toutes nouvelles musiques. Bien entendu on reste dans un registre connu mais un réel travail a été fait et c’est plutôt une bonne chose, vu la qualité assez moyenne de l’OST de Lylat Wars.
Les bruitages du jeu sont aussi de bonne facture. Rien de très original ou de particulièrement notoire mais grâce au son surround, ceux qui disposent de l’installation adéquate pourront profiter d’une immersion optimale. Le Gamepad joue aussi un rôle important pour l’environnement sonore. Tous les bruitages relatifs à l’Arwing du joueur sortent des hauts-parleurs du Gamepad (boost, tirs, etc). C’est une bonne idée mais la qualité de ces hauts-parleurs gâche un peu l’expérience. Il faudra ajuster correctement le son du Gamepad pour pouvoir profiter pleinement des musiques du jeu. Si ces bruitages sont aussi présents sur la TV, il ne faudra toutefois pas complètement couper le son du Gamepad car les dialogues avec ses coéquipiers sont uniquement rendus par la manette. Un effet de « son 3D » donne la sensation d’avoir une oreillette. C’est assez réussi et pour le coup, la qualité n’est ici pas gênante vu qu’il s’agit d’une transmission radio avec son effet de grésillement.
Les dialogues sont entièrement doublés en français. On peut avoir peur du résultat quand on se rappelle de doublages français de Star Fox 64 3D mais, cette fois, ils sont plutôt bien réalisés. Il n’est pas possible de choisir la langue dans le jeu, mais elle changera en fonction de la langue configurée dans les options de la console. Il n’est pas non plus possible de passer les dialogues en mode « Lylat » comme dans Lylat Wars, qui donnait aux personnages une voix « yaourt » en référence aux bruitages de Starwing, mais franchement on a autre chose à faire en pleine partie que de lire les sous-titres.
Au service des fans

Star Fox Zero est clairement un retour aux sources pour rassembler tous les fans de la série, plus ou moins divisés par les précédentes expériences de l’équipe du Renard. Si maintenant le jeu me semble suffisamment novateur pour ne pas être qualifié de simple remake de Lylat Wars, les développeurs ont néanmoins inclus une multitude de références et petits détails qui raviveront nos souvenir de vieux gamers. Allant du simple « Bonne chance » en début de mission au « Fais un tonneau ! » de Peppy qui, même en Français, garde l’intonation si particulière à l’origine de bien de mèmes sur internet, le fan est comblé.
L’amiibo Fox est d’ailleurs compatible avec le jeu pour donner un air retro aux Arwings tout droit sorti du Super FX de Starwing. Et ce n’est pas tout car même la musique de Corneria et le Walker sont affectés par le changement, détails qui exciteront la nostalgie des plus vieux d’entre nous.
Maintenant que nous sommes rassurés quant à l’avenir de la série qui repart sur des bases saines et solides, il revient à Nintendo d’aller encore plus loin pour satisfaire notre soif d’aventures spatiales et de fourrure. Vivement le prochain épisode !
LE RÉCAP’
- Le retour aux sources tant attendu de la série
- La technicité du jeu
- Les petits détails qui plairont aux fans
- La rejouabilité exceptionnelle
- Le gameplay réussi
- L’utilisation intelligente du Gamepad
- Enfin un « vrai » Star Fox
- Le manque d’ambition de la mise en scène
- L’impossibilité de régler précisément les volumes sonores
- L’intérêt limité de certaines missions bonus

Je suis totalement convaincu par cette réinterprétation de Star Fox. Après avoir amené la série dans une direction sans réelle possibilité d’avenir, Nintendo a pris la bonne décision de repartir de Zero. Ce dernier épisode en date n’offre pas beaucoup de surprises mais remplit largement le contrat grâce a une réalisation précise et une technicité à la hauteur de nos espérances. Shigeru Miyamoto est enfin arrivé à prouver que le Gamepad peut avoir un réel intérêt dans un jeu dit « classique ». Les bases étant à nouveau posées, il ne reste plus qu’à transformer l’essai en amenant cette série fabuleuse vers de nouveaux horizons plus ambitieux.
4 Responses
R@el
Bouh t es un vendu, gamekult ils disent que c’est de la merde et eux ils savent ce que c’est que le swag vidéo-ludique.
Joke. Je devrais l’avoir ce soir ou demain. J’ai hâte.
Tchettane
Il a des défauts que je reconnais dans le test, le gameplay n’en est pas un quand on sait tenir une manette. Pour moi ça reste un jeu incontournable qui offre une vraie expérience Star Fox.
R@el
Pour l’instant je n’ai joué que 3 missions, mais je ne suis déjà pas d’accord avec leur 4/10. Le jeu est cool.
J’ai du mal avec la gestion du mode poulet. J’ai tendance a essayer de jouer a un tps mais je me fais allumer. J’espère que je vais m’y faire.
R@el
Du coup, je vous fais un mini retour sur le jeu. Histoire d’avoir une impression autre que celle du fan ultime de star fox.
Situons le bonhomme: j’ai trouvé intéressant starwing en son temps, j’ai vrillé de plaisir sur lylat wars, je n’ai pas été convaincu par starfox adventures, assault m’a un brin déçu (même si ça restait cool). Reste command, que j’ai trouvé cool. Bon, pas vraiment un fanboy, même si la série possède un certain capital sympathie à mes yeux.
Je ne vais pas revenir sur ce qu’à dit Tchet: on est sur un reboot, on est en plein dans Lylat wars. Heureusement, le déroulement diffère.
La prise en main est vraiment déroutante. Déplacer le véhicule avec les deux sticks et viser au gyroscope sur un second écran n’est pas du tout une pratique instinctive, mais je suis forcé de reconnaître que… C’est assez amusant. J’ai, pour l’instant, encore un peu de mal avec le poulet. Le gyrowing est assez précis et agréable.
Graphiquement, ça pète pas une aile à un canard. On dirait un lissage hd d’un beau jeu gamecube. Et si les textures sont propres, si elles bénéficient de beaux effets, elles demeurent quand même super simple. La modélisation des véhicules et des batiments est… géométrique. Reste que, pour le moment, le jeu tourne super bien. Un rappel que Nintendo est capable de sacrifier l’apparence d’un jeu pour la fluidité (comme ce fut le cas par exemple, sur Fzero X sur 64).
Enfin, le jeu est difficile, frénétique et semble bénéficier d’une bonne rejouabilité. Je ne me retrouve pas dans les test destructeurs, comme celui de gamekult. Le jeu ne marquera peut être pas son époque, mais il est vraiment vraiment agréable.