[Test Wii U] Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016

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Développeur : Sega Sports R&D
Editeur : Nintendo
Plateforme : Wii U
Date de sortie : 24 juin 2016

Après avoir été un peu déçu par la version Nintendo 3DS, c’est avec une certaine appréhension que je me lance dans le test de Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 sur Wii U. Voyons voir si cela est fondé !

Mario & Sonic header

Ce test tiendra évidemment compte de la version 3DS, mais comme pour le test précédent, les autres épisodes de Mario & Sonic aux JO seront ignorés. Tout simplement car je n’y ai pas assez joué pour avoir un avis dessus.

En route pour les Jeux Olympiques

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On est à la plage et on peut faire des traces dans le sable !

Après un jolie cinématique d’introduction qui nous rappelle qu’on est bien sur console de salon (n’est-ce pas, Smash Bros ?) on est immédiatement lâché dans le vif du sujet. Pas de menu ni de fioritures inutiles, le joueur incarne son Mii et se retrouve sur la plage de Copacabana, accueilli comme il se doit par Mario et Sonic qui lui proposent de participer sans plus attendre à des épreuves sportives. Première différence avec la version 3DS, il n’y a pas d’intrigue annexe à base de héros disparus ou d’obscure compétition entre les licences. La plage est alors peuplée de différents personnages de l’univers de Mario et Sonic qui n’ont pas grand chose d’intéressant à raconter. Big the Cat garde l’entrée de la pousada, sorte de QG du joueur qui abrite les records, collections diverses et options du jeu. Au centre de la plage, une (magnifique) sculpture de sable représente le point d’entrée vers le mode « jeu libre », d’autres viendront s’ajouter par la suite et le tout fait penser au parc d’attraction de Nintendo Land.

Cet unique mode de jeu initialement disponible permet de participer seul ou à plusieurs aux différentes disciplines olympiques. Il faudra remporter la première place dans 5 épreuves avant de pouvoir débloquer le moindre mode supplémentaire, mais on ne va pas se plaindre d’être obligé de jouer au jeu…

Le cœur du jeu : les épreuves Olympiques

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Knuckles représente ! Sous sa « vraie » forme, heureusement.

Avant d’aborder les autres modes, intéressons nous à l’élément principal d’un jeu sur le thème des JO : les épreuves sportives. Tout comme sur 3DS, 14 disciplines sont disponibles. La plupart sont les mêmes, le 100m haies laisse la place au relais 4x100m, le saut en longueur devient le triple bond et le golf disparaît au profit du rugby à 7. Les mini-épreuves solo de la 3DS ne sont pas présentes dans la version Wii U, tout comme les épreuves rêves, variantes « fun » des épreuves originales qui sont remplacées par des variantes « duel » des 3 sports collectifs : le foot, le rugby et le beach volley. Le contenu de cette version Wii U semble pour le coup moins étoffé que celui de sa petite sœur, mais les épreuves de la version 3DS étaient pour la plupart inintéressantes ; Sega aurait-il cette fois-ci privilégié la qualité à la quantité ?

La réponse est OUI, sans aucun doute, mêmes les épreuves les plus pourries sur 3DS, comme la boxe ou l’équitation, deviennent sympathiques sur Wii U. Si la majorité des épreuves sont les mêmes que sur 3DS, leur gameplay change, est affiné et adapté aux contrôles « aux boutons » de la console. Bien que la Wii U possède un écran tactile, les épreuves 3DS qui en tiraient parti, comme le lancer du javelot, ne l’utilisent plus du tout, multijoueur oblige. Il n’y a donc pas eu de fainéantise de la part des développeurs qui donnent vraiment l’impression d’avoir développé la version Wii U en parallèle de la version 3DS sans tomber dans la facilité du portage vite fait.

Je ne vais pas détailler les 14 épreuves proposées mais en voici quelques unes qui méritent de l’attention :

  • La seule vraie nouvelle épreuve originale est le rugby à 7, et c’est plutôt réussi. Le gameplay est bien pensé et retransmet assez fidèlement ce nouveau sport olympique. Il est toutefois dommage d’avoir sacrifié l’excellent golf pour l’inclure au jeu…
  • La gymnastique rythmique était la meilleure épreuve sur 3DS. Sur Wii U, elle a été complètement revue mais reste néanmoins toujours aussi géniale. Avec un véritable gameplay de jeu musical de type « Pop’n Music« , elle offre cette fois 4 musiques dans 4 difficultés différentes. Ce n’est pas encore un contenu digne d’un jeu à part entière, mais on s’y laisse entraîner sans problème. Faites donc un « Mario Gymnastique » basé sur ce principe et j’achète immédiatement !
  • Le tir à l’arc est un peu plus orienté arcade que son penchant 3DS, avec cette fois ci des volées en temps limité mais avec des flèches à volonté. Pourquoi pas, on ne cherche pas le réalisme après tout, et c’est amusant.
  • Le sport équestre ne se contente plus d’être l’équivalent injouable et animalier du BMX. Cette fois il s’agit d’effectuer des figures de voltige et des sauts précis tout en terminant le parcours dans le meilleur temps possible. C’est assez technique et l’épreuve regorge de petites astuces pour gagner de précieuses secondes.
  • Les épreuves de duel n’ont de « duel » que le nom, il s’agit des épreuves de football, rugby à 7 et beach volley avec des règles un peu plus « mariokartèsques ». Le principe de base est que chaque équipe dispose d’un compteur de « points de duel » qui augmente en fonction des actions effectuées sur le terrain, que l’on peut les résumer par « défoncer l’adversaire », et qui est ajouté au score de l’équipe lorsque celle-ci marque un but, un essai ou une balle bonne (oui c’est la traduction dans le jeu d’un point au volley). Chaque sport dispose en plus de règles spéciales. Le foot s’affranchit de toute faute ou sortie de balle, récompense les attentats au tacle par des points de duel et offre aux joueurs des attaques plasma à charger qui permettent de mettre par terre le moindre défenseur, voir le gardien adverse… Le rugby se joue sur un terrain sur lequel apparaissent aléatoirement des arc-en-ciel, permettant au porteur du ballon d’effectuer une attaque rush craquée, et des boites à objet donnant carapaces bleues et bill bourrins… Le volley offre aussi des boîtes à objet toutes aussi abusées mais les règles du jeu restent tout de même assez classiques par rapport à l’épreuve originale. Vous l’aurez compris, les épreuves duel ne sont pas les meilleures du jeu mais apportent une petite touche de fun assez sympathique.
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Hummmm qu’elle est bonne ma balle…

Mais (car avec Sega il y a toujours un « mais »), tout n’est pas rose pour autant. Si globalement les épreuves sont de bonne facture, le gameplay est miné par de nombreux détails qui peuvent gâcher l’expérience. A commencer par le mapping des boutons. On dirait que Sega a attribué les boutons du Gamepad aléatoirement tant le choix est incompréhensible pour certaines épreuves. Pourquoi affecter une action importante au bouton L quand ZL est déjà utilisé mais pas ZR ? Pourquoi dans une épreuve le super boost s’active avec B alors que dans une autre il s’active avec ZL alors que B ne sert à rien ? Pourquoi pour effectuer un départ turbo, dans certaines épreuves, il faut bourrer B avant d’appuyer sur A pour démarrer alors que dans d’autres il faut maintenir A puis le relâcher au bon moment ? Si encore il y avait une explication logique relative au sport concerné, on comprendrait, mais non… Après tout il suffit d’apprendre les contrôles de chaque jeu ; ce serait assez simple s’il n’y avait pas une multitude d’astuces annexes pour chacune des épreuves, astuces bien évidemment pas expliquées dans les tutoriels mais accessibles uniquement par un système de cartes-astuce à débloquer.

Le défaut que je préfère est celui qui gâche complètement les deux disciplines de course du jeu : le super boost. La course, dans un jeu d’athlétisme, a toujours été une affaire de bourrage de bouton, avec plus ou moins de complexité. La logique aurait voulu que le 100m soit du bourrage pur et le relais 4x100m du bourrage un peu plus subtil avec la notion de passage de relais. Cela aurait été le cas s’il n’y avait pas ce fichu super boost. En effet après avoir pris suffisamment de vitesse, selon le critère de charge boost du personnage incarné, appuyer sur B déclenche le boost en question, qui le propulse à sa vitesse maximum jusqu’à la ligne d’arrivée (ou prochain relayeur) sans plus avoir besoin d’appuyer sur le moindre bouton. En clair, un 100m se joue en 3 ou 4 secondes au lieu de la dizaine nécessaire pour atteindre la ligne d’arrivée. C’est d’autant plus frustrant que l’animation du boost est souvent extrêmement ridicule, par exemple le Mii se met a tourner sur lui même, magnifique. Pour couronner le tout, le relais déclenche automatiquement le boost d’un coureur lorsque celui-ci effectue parfaitement sa réception de relai, ce qui anéanti complètement l’aspect « course » de l’épreuve.

Un casting moins fourni…

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Même DK peut taper un 100m !

… mais qui ne sent pas la carotte. Si la version 3DS nous envoyait à la figure une grille impressionnante de 40 personnages jouables avant de la substituer par une sélection de 6 personnages par épreuve, la version Wii U n’en propose que 20, 10 personnages « Sonic » et 10 personnages « Mario », tous disponibles d’entrée de jeu. Chaque épreuve dispose néanmoins d’une « guest star », un personnage à débloquer uniquement jouable dans cette épreuve.

Les Mii sont aussi évidemment jouables et peuvent être personnalisés avec une multitudes de costumes que l’on peut acheter dans les magasins débloqués au fil du jeu, en dépensant les pièces et les rings (la monnaie de Sonic) obtenus en jouant. Contrairement à la version 3DS, la version Wii U ne s’embête pas avec une interface fouillée, les magasins ne proposent qu’une machine à capsule qui donnera aléatoirement un costume, un tampon Miiverse ou une musique.

A l’instar de Smash Bros., le jeu propose un catalogue de musiques assez conséquent, entre musiques originales aux airs de samba et remix de musiques des deux univers. Ces musiques peuvent être utilisées pour remplacer le thème par défaut de chaque épreuve. Dispensable mais sympa.

Au menu des choses à collectionner, on trouve également plusieurs éléments plus ou moins utiles : des tampons Miiverse en pagaille, les drapeaux de chaque pays participant aux JO et les fameuses cartes-astuce donnant des informations sur les épreuves. Les drapeaux et cartes-astuce sont obtenues en discutant avec les Mii d’autres joueurs qui peupleront Copacabana une fois le tutoriel du jeu passé. Il faut savoir que le jeu a l’air assez arrangeant concernant ces Mii car j’ai obtenu la quasi totalité des drapeaux assez rapidement, or je doute que beaucoup de journalistes soient originaires du Zimbabwe, ou aient sélectionné cette nation lors de la configuration de leur profil…

Les autres modes de jeu

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Oui, même la boxe est sympa à jouer dans cette version

Jusqu’à maintenant, je n’ai pas parlé du mode de jeu qui occupera la majorité du temps du joueur acharné. Il s’agit du mode « tournoi », paradoxalement ce qui manquait cruellement sur la version 3DS. Pas de pseudo RPG ou d’histoire à moitié intéressante, il ne s’agit là « que » de participer aux JO. Après avoir choisi le mode 1 joueur ou co-op à 2 joueurs, le jeu présente une sélection de 3 épreuves pour lesquelles le joueur n’a pas encore gagné de médaille. Chaque discipline est disputée exclusivement par des Mii choisis au hasard sur internet. Même si les scores ne sont pas les vrais records des joueurs auxquels appartiennent les Mii (c’est un mode « solo »), on a l’impression de concourir contre des vraies personnes, c’est un détail appréciable. L’épreuve se déroule en 3 phases sur un modèle semblable aux JO réels (séries ou bracket selon le sport). En cas d’échec, il ne sera pas possible de recommencer immédiatement et la discipline sera remise en jeu pour apparaître a nouveau dans une sélection future. Cet aspect augmente la pression et la frustration en cas d’échec, se retrouver au pied du podium rend inutile le temps passé à remporter les qualifications et il faudra tout refaire. Une fois qu’une épreuve est réussie, il est possible de la refaire pour améliorer son résultat depuis un menu qui résume le palmarès du joueur. Après avoir remporté une médaille dans chacune des 17 disciplines (les épreuves duel sont aussi présentes), il faut recommencer avec des épreuves de niveau 2, plus difficiles, puis de niveau 3. De quoi passer beaucoup de temps, au risque de voir une certaine répétitivité s’installer.

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Heureusement, un tutoriel viendra expliquer tout ça la première fois

Même si les débloquer se révèle long, Mario & Sonic aux JO 2016 n’est pas avide en modes de jeux supplémentaires. Au bout de quelques heures passées sur le mode tournoi, le mode « choc des héros » devient accessible. Ce mode jouable en solo ou à 2 est le plus original, mais aussi le plus frustrant. Sorte de Mario Party des Jeux Olympiques, ce mode oppose les mondes de Mario et de Sonic dans une guerre symbolique. Chaque équipe dispose des neufs personnages de la licence choisie plus le capitaine, Mario ou Sonic. La partie se déroule en un nombre déterminé de manche sur des épreuves aléatoires. Avant chaque épreuve, les joueurs choisissent le personnage avec lequel il va jouer. En cas de victoire, il remporte une carte spéciale dont l’effet s’applique immédiatement. En cas de défaite, les personnages qui ont participé à l’épreuve sont éliminés. Les 9 personnages sont répartis en 3 équipes de couleurs différentes. Ces couleurs déterminent quelle carte le joueur remportera en cas de victoire. Les effets de ces cartes sont variés, allant du passage d’un de ses personnages en mode boosté jusqu’à l’élimination de tous les adversaires d’une certaine couleur. Le but, pour remporter la victoire, est d’éliminer le capitaine adverse ou d’arriver au terme des épreuves avec le plus grand nombre de personnages encore en jeu. Le capitaine peut lui aussi être choisi pour disputer les épreuves et gagner avec permet de récupérer 2 personnages éliminés. Ce choix est cependant risqué car une défaite signe immédiatement la fin de la partie. C’est un mode de jeu amusant mêlant un peu de stratégie avec beaucoup de chance. La partie peut cependant être complètement renversée sur une seule erreur, attention donc au Gamepad qui a tendance à vouloir voler en direction des murs…

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Oi este é o carnaval !!

De temps en temps, un défilé de chars de carnaval (oui on est à Rio…) débarque sur la plage. Chacun des 4 chars offre un défi spécial sur une des épreuves. Ces défis apportent un peu d’originalité après un long run d’épreuves olympiques et permettent de remporter quelques costumes spéciaux. Les objectifs de ces défis sont divers comme remporter un match de rugby en transformant au moins 4 essais ou battre son adversaire au tir à l’arc en tirant au moins 20 flèches.

Si tous les modes de jeu sont jouables à plusieurs, le titre n’offre malheureusement pas de mode en ligne. Ça n’aurait eu de réel intérêt que pour les sports collectifs, défier ses amis avec un duel de rugby aurait pu être… intéressant. Pour la plupart des autres épreuves, un mode « fantômes » permet de rechercher des records selon certains critères et tenter de les battre pour améliorer sa position dans le classement mondial. Mais impossible d’affronter les records de ses amis… Un mode anecdotique, donc.

Le dernier mode concerne les amiibo, alors que n’importe quel amiibo donne des pièces ou rings bonus, celui de Mario ou de Sonic déclenche la Ligue Sonic ou Ligue Mario. Tous les Mii de la plage revêtent alors des costumes de personnages du camps choisi et le mode JO est remplacé par des épreuves qui se déroulent en poules. La différences avec le mode JO classique est qu’une défaite ne signifie pas obligatoirement l’élimination. En revanche, les adversaires sont bien plus coriaces. Un mode dispensable mais qui peut apporter encore un peu plus de diversité.

La technique qui tue

Non, je ne vais pas parler de la meilleure astuce pour pulvériser le record du 100m et le bouton A du Gamepad au passage. L’aspect technique du jeu est à la fois une de ses force et sa principale faiblesse. Le jeu est beau, il faut le reconnaître, les personnages étaient déjà bien modélisés sur 3DS et il le sont tout autant sur Wii U. Les décors bénéficient cette fois du même soin. Je ne connais pas les chiffres exacts – et je m’en fiche un peu – mais le tout est agréable à l’œil et semble assez fluide, même en activant le mode jeu de sa télé. Du moins en solo… car en multijoueur, l’écran splitté vient un peu perturber la fête et le jeu se met a souffrir de saccades et ralentissements assez pénibles pour un jeu demandant précision et réactivité, surtout dans l’épreuve de gymnastique. Alors, me direz-vous, il suffit de jouer tout seul ! Outre le fait que ce soit un comble pour ce qui reste un party game, Sega, dans un soucis d’équité, nous impose l’écran splitté fatal pour tous les modes de jeux autre que le jeu libre. Pourquoi ? Nul ne le sait, ils se sont surement dit qu’il serait intéressant de voir jouer son principal rival contrôlé par l’ordi ? Non ça ne l’est pas, on s’en fiche, surtout quand ça GÂCHE à ce point l’expérience de jeu ! Et inutile de chercher l’option pour désactiver ce comportement incohérent, je l’ai déjà fait… Néanmoins, le niveau de l’ordi est suffisamment faible pour quand même arriver à surmonter les différents modes de jeu, mais pour espérer battre les records olympiques, il faudra passer par la case jeu libre.

LE RÉCAP’

Posipi

  • Le gameplay plus intéressant que sur 3DS
  • La réalisation des personnages et des décors
  • Durée de vie importante
  • Tous les modes de jeux jouables au moins à 2

Negapi

  • Nombre d’épreuves relativement faible
  • Les contrôles pas toujours logiques
  • Écran splitté imposé en solo
  • Framerate réduit en écran splitté, même en solo
  • Le super boost qui gâche les épreuves de course

Tchettane
Résumé de Tchettane

Sega corrige le tir avec cette version Wii U de Mario & Sonic aux JO de Rio 2016. Malgré quelques défauts très énervants, le jeu reste plutôt agréable à jouer. On en fait cependant vite le tour même si finir le jeu demandera bien plus de temps que la version 3DS. La même chose avec deux fois plus d’épreuves, même si ce sont des variations d’épreuves existantes, aurait mérité plus d’attention. Et surtout, messieurs les développeurs, revoyez les priorités techniques !

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