[Test 3DS] Fire Emblem Fates : Héritage & Conquête

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Développeur : Intelligent Systems et Nintendo SPD
Editeur : Nintendo
Plateforme : Nintendo 3DS
Sortie européenne : 20 mai 2016

Fire Emblem est la série pionnière des jeux de rôles tactiques et chaque épisode recèle son lot de challenges compliqués à surmonter. Le dernier opus en date, Awakening (sorti en 2013 en Europe), est d’une qualité telle que je le considère comme le meilleur jeu de la Nintendo 3DS, alors que la concurrence est très rude. Fire Emblem Fates, annoncé en janvier 2015, a de ce fait généré un fort sentiment d’attente et n’a pas le droit à l’erreur. Nos exigences vont elles être comblées ?

Fire_Emblem_Fates

Chacun sa route, chacun son chemin

Comme dans Fire Emblem : Awakening, le jeu nous met dans la peau d’un avatar ayant ici le prénom modifiable de Corrin, avec cette fois-ci davantage d’éléments de personnalisation. L’histoire met en scène le conflit entre deux pays rivaux depuis toujours : Hoshido, dont l’influence culturelle et architecturale est inspirée du Japon ou de certains pays d’Asie, et Nohr, plus proche du Moyen-Âge occidental et donc des Fire Emblem classiques. Hoshido est un pays pacifique et prolifique : les contrées sont bercées de lumière, regorgent de ressources en tout genre et la royauté ne souhaite que la paix. Nohr, quant à lui, est tout son contraire : un pays sombre peuplé de gens relativement pauvres, dont le roi maléfique désire conquérir le monde en commençant, vous l’aurez compris, par Hoshido. Notre personnage principal fait partie de la fratrie des princes et princesses d’Hoshido, mais a été kidnappé dans sa jeunesse par Nohr où il a été élevé enfermé dans un château. Il a néanmoins été accueilli chaleureusement par la fratrie des royaux de Nohr comme s’il s’agissait de l’un des leurs.

Fire Emblem Fates Hoshido Nohr
Cela me fait penser à une certaine série… Les Lannister contre les Stark

Après 6 premiers chapitres ponctués de plusieurs événements importants que vous découvrirez par vous-mêmes, le héros doit alors faire son choix aux prémices d’une bataille entre sa fratrie de sang, Hoshido, et celle de son cœur, Nohr. C’est là qu’intervient le fameux choix qui déterminera la suite de votre aventure. Avec Fire Emblem : Héritage, vous rejoindrez vos frères et sœurs de sang et votre objectif sera alors de repousser les attaques de Nohr et de s’infiltrer dans le pays ennemi pour arracher le mal à la racine. Si vous choisissez Fire Emblem : Conquête, vous devrez alors obéir à votre démoniaque père d’adoption qui ne souhaite qu’une chose, vous voir souffrir ou vous envoyer à l’abattoir. Vous pourrez compter cependant sur le soutien et l’amour indéfectible de vos frères et sœurs avec lesquels vous avez grandi pour avancer dans l’aventure et conquérir Hoshido. Pour finir, un troisième choix est possible avec Fire Emblem Fates : Révélation, disponible uniquement en DLC, où vous décidez de ne prendre partie pour aucun royaume. Dans tout les cas, le but ultime pour notre avatar et de rétablir la paix entre les deux contrées par tous les moyens.

Choix Fire Emblem Fates Conquete Heritage
Qui va se manger la crampe ?

Le fait de pouvoir choisir entre plusieurs scénarios différents est très appréciable et totalement nouveau dans la série des Fire Emblem. Cela ne l’est pas, en revanche, dans le monde des jeux de rôles tactiques. Pour l’anecdote, son concurrent majeur des années 90 et début 2000 au Japon, l’excellente série des Langrisser (ou Warsong en version occidentale), a déjà proposé exactement ce type de choix dans plusieurs de ses épisodes. Dans Fire Emblem Fates, grâce aux deux branches d’histoire, les parcours et objectifs des personnages sont relativement originaux par rapport aux autres opus de la série, même si des sentiments de déjà-vu se font ressentir. Ainsi, certaines similitudes entre le scénario de Conquête et d’Héritage peuvent regrettablement gâcher des surprises ou bien amener un sentiment de redondance. Rien de dramatique, mais il est important de le signaler. Entre les deux versions, Héritage a selon moi une histoire plus classique que celle de Nohr, moins prévisible.

Heureusement, il y a le mode normal pour les nuls

Fire Emblem Fates exemple mission 2
Les scènes de bataille sont parfois intimidantes

En termes stratégiques, le moins que l’on puisse dire est que le jeu n’est pas avare en nouveautés, quitte à changer certaines règles auxquelles on était habitué. Commençons par les possibilités d’entraide entre deux personnages en combat, aspect qu’il est essentiel de maîtriser pour éliminer ses ennemis. Lorsque le personnage que l’on envoie guerroyer se trouve à côté d’un autre allié, ce dernier va se joindre à la bataille en effectuant une attaque supplémentaire, qui sera néanmoins bien moins puissante que s’il avait attaqué directement. Il est également possible d’associer deux personnages, qui fusionnent alors pour ne former plus qu’une même unité en duo, avec l’un des deux mis au second plan en soutien. Attaquer de cette façon ne permet pas à chacun des deux personnages de porter des attaques. Cela apporte, en revanche, des bonus non-négligeables au niveau des caractéristiques du premier personnage, tout en permettant aussi de parer systématiquement l’attaque supplémentaire de l’ennemi à côté de l’adversaire. Dans ce Fire Emblem, certains adversaires sont placés directement en duo, ce qui rend difficile certains passages.

Fire Emblem Fates exemple mission
Avec cette portée, je vais les éclater ! Ou pas…

Énorme innovation dans la série, les armes n’ont plus aucune limitation au niveau de leur nombre d’attaques ! Plus la peine de changer les armes de ses personnages toutes les 2 missions, n’importe quelle épée pourra tenir tout le jeu sans jamais casser. Ce changement est pratique, car il fallait être bien pointilleux auparavant et faire attention à ce que les armes ne tombent pas à zéro. D’un autre côté, c’est également une petite perte en matière de stratégie, dans le sens où il n’y a plus de dépenses à prévoir et nul besoin d’économiser une arme chère en évitant de l’utiliser si cela n’est pas nécessaire. Une exception, heureusement, se fait tout de même au niveau des bâtons, qui gardent la durabilité. Leurs effets sont parfois très puissants et il aurait été dommage de pouvoir les utiliser constamment.

En restant sur les armes, le célèbre triangle représentant leur rapport de force se voit complexifié par l’ajout d’armes supplémentaires. En effet, les tomes de magie viennent se joindre aux épées pour être efficaces contre les haches et les arcs, qui sont eux-mêmes effectifs contre les lances et les dagues (nouveau type d’armes introduit dans le jeu), ces dernières étant avantagées contre les épées et les tomes. Par ailleurs, la plupart des armements ont maintenant un effet secondaire. Il peut être positif, comme par exemple octroyer un bonus de défense après attaque ou bien augmenter la vitesse lors de son utilisation et donc la chance de faire une double-attaque, mais également négatif, comme rendre impossible les coups critiques ou bien se voir infliger un malus temporaire au niveau des caractéristiques après utilisation. Pour finir, on relèvera que le rapport qui existait entre les différents éléments de magie a tout simplement été retiré, pour ne laisser que les tomes de magie simples.

Triangle armes Fire Emblem Fates
C’est plus clair que mon charabia…

Au niveau de l’optimisation des personnages, le principe reste globalement le même : chacun dispose d’un métier qui peut évoluer à partir du niveau 10 en deux autres plus puissants, au choix. À chaque montée de niveau, toutes les caractéristiques ont un pourcentage de chance assigné d’augmenter de 1, en fonction du potentiel du personnage et de son métier. La chance joue donc un rôle primordial dans le degré de puissance de ses équipiers. À noter que dans le pire des cas, il est de toute façon possible de se rattraper avec leurs enfants ! Il est en effet encore une fois possible de marier deux personnages et de recruter ensuite leur petit, qui récupère au passage une technique spéciale venant de chaque parent ainsi que les métiers et le potentiel d’évolution des caractéristiques des parents. Il est donc essentiel de préparer avec précaution la liaison de deux personnages pour que leur rejeton soit optimisé au combat. Pour revenir sur les techniques, elles sont extrêmement importantes et vous aideront régulièrement en cas de coup dur. Chaque personnage peut en avoir jusqu’à 6, dont une de base qui lui est propre, unique et indissociable. Ces techniques peuvent avoir des effets offensifs, défensifs ou de soutien et seront souvent l’élément clé d’une stratégie de combat. Attention cependant, les ennemis seront souvent dotés de techniques spécialement ennuyantes et bien adaptées à leurs faiblesses ou au terrain, quitte à détenir des combinaisons normalement impossibles à obtenir.

Romance Fire Emblem Fates
L’idée des romances entre personnages provient tout droit de la série des RPG tactiques Sakura Taisen, mais aussi encore une fois des Langrisser, une bonne source d’inspiration !

Voici l’aspect qui m’a le plus marqué par rapport aux épisodes précédents de la série : l’influence des terrains et les interactions avec l’environnement ont été poussées à leur paroxysme. La nature du terrain, l’emplacement des obstacles, la pose d’engins de guerre à très longue portée, la position des ennemis ainsi que leurs métiers, armes et techniques; tout a été étudié avec soin pour nous offrir une expérience tactique de haute volée. À ce sujet, un nouvel élément apparaît : les veines dragunaires. Il s’agit de petites spirales disposées sur certaines cases et uniquement actionnables par des membres de la royauté, ayant du sang de dragon. Leurs effets sont divers et dépendent de la mission en cours, mais il sera la plupart du temps vital d’aller les enclencher pour retourner la situation en sa faveur. Là encore, c’est parfois les ennemis qui y auront accès à votre place, vous mettant des bâtons dans les roues à chaque tour. Si vous souhaitiez de la difficulté, vous allez être servis !

Veine dragunaire Fire Emblem Fates
L’effet visuel lors de l’activation de la fameuse veine dragunaire

Il est temps d’aborder la question des différents modes de jeu. Il y a tout d’abord 3 difficultés : le mode normal, pour les novices; le mode difficile, pour ceux ayant l’habitude des RPG tactiques; et enfin le mode expert, pour les acharnés. Vu les difficultés que j’ai pu rencontrer en mode difficile, étant un passionné de tactics, je n’ose imaginer ce que le mode expert peut donner. Ensuite, vous avez également le choix entre 3 modes différents concernant la résurrection des personnages : le mode débutant, où les personnages tombés au combat ne meurent pas et sont toujours sélectionnables pour le reste de l’aventure; le mode classique, qui a fait la renommée de Fire Emblem, où les guerriers décèdent pour de bon; et le mode phœnix, tout nouveau, qui permet à tout personnage tombé au combat de revenir à la bataille au tour suivant, lors de la même mission. C’est une sorte de Super Guide pour Fire Emblem, qui pourra être utile en cas d’initiation au genre ou de blocage complet. En mode débutant ou phœnix, il est même maintenant possible de sauvegarder pendant les batailles, de reset le jeu en cas de mauvais coup et de recommencer là où l’on avait sauvegardé.

Héritage = croisière, Conquête = voyage en soute

Heureusement, les différentes versions de Fire Emblem Fates ne se contentent pas de n’avoir que des scénarios distincts mais influent également sur la façon de jouer. Les deux factions proposent des métiers totalement différents. Là où vous aurez globalement les jobs habituels de la série dans le pays de Fire Emblem : Conquête, de nombreux nouveaux métiers sont mis à disposition dans le pays de Fire Emblem : Héritage, tels que les ninja et les samouraï. Toutes les armes ont également leur pendant en apparence et en dénomination : une épée en Nohr devient un katana en Hoshido, ou une lance devient un naginata.

De toute évidence, les personnages que vous recrutez ne sont pas les mêmes en fonction de la voie choisie. Vous retrouverez cependant quelques irréductibles qui suivront votre héros quel que soit son choix dans l’aventure. Le troisième scénario en DLC, Fire Emblem : Révélation, vous permettra quant à lui de recruter les personnages des deux factions.

Camilla Fire Emblem Fates
« Viens dans mes boobs… euh, mes bras ! »

La principale différence en terme de gameplay reste le fait que dans Héritage, il vous sera possible de faire des batailles supplémentaires entre chaque mission de l’histoire pour amasser de l’or et de l’expérience. Dans Conquête, c’est une autre histoire, vous devrez veiller à abattre l’intégralité des ennemis et à remplir tous les objectifs secondaires afin de récolter de l’or ou des objets, pour espérer avancer sur le long terme sans trop d’encombres. Autrement, les missions sont tout de même difficiles des deux côtés, on a juste moins le droit à l’erreur au niveau de la gestion de l’expérience et des personnages avec la faction de Nohr. Dans Fire Emblem : Révélation, on a accès comme dans Héritage aux batailles supplémentaires.

Enfin, étant donné que dans Fire Emblem Fates : Conquête le nombre de batailles est limité, il est encore plus utile d’abuser de la visite de châteaux d’autres joueurs pour gagner des points de veines dragunaires. Sans eux, il vous sera impossible de créer ou d’améliorer tous les bâtiments de votre quartier général, comme je vous en parlerai dans le dernier chapitre de cette critique.

Orgasme des yeux et des oreilles

Durant les premières heures de jeu, on est constamment surpris de découvrir de superbes cinématiques, de jolis effets visuels pendant les combats ou de magnifiques musiques, que l’on se prend souvent à vouloir écouter quelques instants avant de passer à la suite. Pour notre plus grand bonheur, il est possible de choisir la musique que l’on souhaite entendre lors des phases dans le château, où l’on passe clairement pas mal de temps. Sans conteste, le jeu est une totale réussite au niveau de la direction artistique et on ne pourra pas lui reprocher grand chose à ce niveau. Le design des personnages est superbe et en totale cohérence avec leurs origines. Vu leur nombre, on se doute du travail impressionnant qui a été fourni pour rendre chacun d’entre eux unique et réussi. Je n’imagine pas non plus comment cette quantité impressionnante de dialogues à pu être écrite pour un seul jeu ! En effet, pour chaque amélioration de relation entre deux personnages, vous aurez droit à un dialogue spécial et unique, souvent amusant.

Combat sequence animee Fire Emblem Fates
Pikachu, attaque éclair !

De plus, les environnements sont riches et variés et les plateaux de missions sont réussis. Lors de combats, les séquences animées sont agréables et le terrain en fond correspond maintenant à celui sur lequel les unités se trouvent, pour une immersion plus profonde. Les menus pour parcourir les caractéristiques des personnages ou les pronostics des combats sont interchangeables, en fonction du degré de détails que l’on souhaite. Ils sont parfaitement lisibles et même beaux, surtout lorsqu’on les compare à l’apparence plutôt rustique qu’ils avaient sur Fire Emblem : Awakening.

En bref, on est souvent impressionné par le niveau de détail apporté au jeu, ce qui rend l’expérience exceptionnelle sans quasiment aucune déception. Le contrat est rempli et on ne peut qu’applaudir le résultat.

En disant « quasiment » aucune déception, je pensais au dernier point à aborder avec vous : la carte du monde. Il s’agit certainement du seul point négatif incontestable du jeu par rapport à Fire Emblem : Awakening, qui nous avait livré une carte du monde plaisante à explorer et qui nous donnait une sensation de liberté et de déplacement, comme dans d’autres grands noms du jeu de rôle tactique tels que Final Fantasy Tactics ou Vandal Hearts 2. Ici, on a une carte pratiquement illisible sans aucun repère, qui semble sortie de la vue aérienne de Google Maps, et sur laquelle on ne se déplace pas. Il y a simplement un menu en haut à droite qui permet de choisir où l’on veut aller et le curseur bouge automatiquement sur la map. Un peu décevant sur le coup mais, heureusement, les développeurs nous ont préparés des nouveautés parfaitement exécutées pour le quartier général de notre armée.

Dans mon château, on partage tout

Mon chateau
Les arbres morts de film d’horreur en déco, j’ai toujours pas compris…

Cette fois-ci, l’aspect multijoueur, déjà timidement mis en place de façon indirecte dans Fire Emblem, a été peaufiné grâce à l’apparition d’un vrai quartier général : « Mon château ». Ce dernier est totalement personnalisable en terme de style, de musique et d’emplacement des bâtiments, à tel point que chaque château est totalement unique. Les différents édifices se débloquent au fur et à mesure des missions et utilisent un point de veine dragunaire lors de leur création, points que l’on récupère à la fin de chaque bataille ou lorsque l’on visite les châteaux des autres. Ces bâtiments vous permettront entre autre d’acheter ou de forger des armes, de participer à des loteries, à des combats d’arène, d’améliorer les défenses de votre château ou bien d’améliorer les relations entre vos personnages. Des ressources seront également récupérables après chaque bataille ou après un certain laps de temps. Elles vous donneront la possibilité d’acheter des accessoires pour vos personnages, ce qui les personnalisera physiquement mais leur apportera aussi un bonus lors de batailles contre d’autres joueurs. Car oui, il est possible de visiter le château des autres joueurs et de profiter de leurs installations de façon limitée, mais également de provoquer leurs personnages en duel dans notre château ou le leur et de récupérer en cas de victoire un personnage ou une technique de l’équipe adverse.

En outre, ce mode a été particulièrement soigné visuellement, nous offrant même le bonus, certes inutile mais sympathique, de pouvoir se mettre en vue à la troisième personne derrière son personnage et explorer son environnement en 3D.

Les amiibo n’ont pas été oubliés et ceux de la série Fire Emblem vous permettront d’obtenir les personnages ingame et ainsi d’accéder à une classe unique. Ils pourront aussi vous rendre visite et vous donner des objets rares, en général des accessoires qui leurs sont propres.

amiibo Fire Emblem Fates
Quelle bande de beaux gosses

Pour conclure ce test, impossible de passer outre le nouveau mode sans fil disponible à partir du menu de lancement du jeu, dans la partie « Extras ». Pour la première fois dans l’histoire de la série, il est possible de faire du PvP (Player versus Player) entre deux joueurs qui se confronteront en direct avec des équipes de 5 personnages, préparées à l’avance et tirées d’une sauvegarde. Il est possible de régler certains paramètres comme d’imposer une limitation de caractéristiques ou de temps pour jouer, choisir une carte où se déroulera le combat et sélectionner le type de positionnement des 2 équipes. Les duels sont courts, une vingtaine de minutes environ, et donnent grandement envie d’optimiser au maximum ses guerriers ! À l’instar d’un jeu Pokémon, cela pousse à jouer de nombreuses heures une fois les histoires principales terminées, dans le but de se créer la team ultime qui donnera du fil à retordre à n’importe quel adversaire. Pour ce qui est du temps de jeu, vous aurez donc largement de quoi faire, avec chaque scénario qui dure au moins une quarantaine d’heures et toutes ces excellentes possibilités en multijoueurs.

LE RÉCAP’

 

Mascotte Etoile - Incontournable

Posipi

  • Le summum de la stratégie dans un RPG tactique
  • 2 scénarios possibles (3e en DLC), au choix du joueur
  • Un chara-design du plus haut niveau
  • Des musiques nombreuses et sublimes
  • L’optimisation des personnages et de leurs enfants
  • Une excellente durée de vie
  • Le quartier général
  • Les fonctions multi et online

Negapi

  • Une carte du monde illisible et sous-utilisée
  • Quelques passages scénaristiques trop semblables entre les deux versions
Rach
Résumé de Rach

Fire Emblem Fates s’offre de luxe de faire oublier son formidable prédécesseur en le surpassant sur quasiment tous les points. L’épisode Awakening s’est occupé à forger de nouvelles bases solides pour la série, maintenant celui-ci les sublime jusqu’à atteindre une expérience incontournable, pour peu que vous ne soyez pas totalement allergique aux jeux de rôle tactiques. Adapté aux joueurs novices comme aux plus confirmés grâce à ses nombreux modes de difficulté et ses deux versions plus ou moins exigeantes, le jeu saura sans nul doute contenter tout le monde. En plus, c’est artistiquement superbe et vous pouvez jouer contre vos amis ! Vous m’avez compris, vous pouvez l’acheter les yeux fermés.

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