L’Association du Prix Albert Londres a créé hier la surprise générale en décernant pour la première fois de son histoire sa récompense éponyme à une personnalité issue de la célèbre plateforme de partage de contenu vidéo. Il est salué pour son travail de reportage à haut risque sur les secrets d’un géant de l’industrie du jeu vidéo.
Damien Tiable, youtubeur français célèbre pour sa série d’éditos vidéo engagés « J’ai à vous parler… », avait créé un raz-de-marée sur la toile en publiant une vidéo dans laquelle il révélait un des secrets les mieux gardés d’un des trois colosses de l’industrie du jeu vidéo. Fruit d’une campagne d’investigation de plusieurs mois au fil de laquelle Tiable a, au péril de sa vie, contacté des dizaines d’insiders et glané le peu de témoignages flous que ceux-ci consentaient à lui livrer dans le plus grand secret et en risquant leur emploi.
Il a ensuite croisé tous les indices qu’il a pu en extraire dans un exercice de synthèse que l’association qualifia, lors de la remise du prix, d’un « sursaut sans précédent vers le Grand-Oeuvre du journalisme d’investigation ». Le résultat de cette rigoureuse enquête fut une révélation jusqu’alors impensable : le constructeur travaillerait non pas sur une, mais deux variations de son produit phare, ce qui fait couler de l’encre plus vite qu’un Aérogun. Il s’agirait, contre toute attente, d’une version plus puissante d’une part ; et d’une version moins chère d’autre part.
Cette prédiction, campant toujours à l’horizon à l’heure actuelle, n’a de cesse de se préciser, ce qui marquerait un tournant majeur dans l’histoire des produits portables vendus par ce constructeur, qui a fait exactement pareil avec la gamme précédente.
Bien que l’ampleur de cette révélation lui ait valu cette distinction inestimable, Damien Tiable n’en est pas à sa première Attaque Rodéo. Il compte également dans ses révélations retentissantes celle selon laquelle le développeur serait actuellement en train de travailler sur un nouvel épisode de sa série la plus emblématique, et celle, tout aussi déstabilisante, selon laquelle le constructeur tenterait de se rapprocher d’éditeurs tiers pour qu’ils sortent leurs jeux sur sa machine.
C’est la fin du bal, les masques tombent et les éditeurs de jeux vidéo, grands comme petits, ont du souci à se faire face aux dizaines de journalistes que Tiable va sans doute inspirer, décidant à leur tour, dès demain, de se faire inviter à des événements de prestige pour publier des avis critiques et tranchés sur des démos qu’ils testeront le ventre plein de petits fours et de champagne, voire plus encore, des jeux complets qu’ils recevront gratuitement.
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